«Cela montre qu’ils [l’Occident] ne sont intéressés en réalité ni par le processus de libération de la Syrie des terroristes, ni par l’assistance au processus de paix, et pas plus par les valeurs culturelles, au contraire de ce qu’ils clament pourtant régulièrement haut et fort. Des intérêts géopolitiques se trouvent derrière tout ça», a déclaré la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova.
Dans la nuit du 29 au 30 mars, le Conseil de sécurité de l’ONU a bloqué un projet de résolution sur Palmyre, préparé par la Russie, qui appelait à reconstruire la ville antique détruite par les terroristes.
Moscou n’est pas tant déçu par la position de l’Occident, mais plutôt «perplexe par l’authenticité de leurs intentions à l’égard du règlement du conflit en Syrie».
Le ministère russe des Affaires étrangères a rappelé le silence des dirigeants occidentaux après la reprise de la ville antique par l’armée syrienne avec le soutien de l’aviation russe. «Nous avons estimé que le retard de la réaction à la libération de Palmyre est un phénomène accidentel. Mais maintenant il parait évident que cela fait partie d’une approche plus systématique», a déploré Maria Zakharova.
Le 27 mars, les militaires syriens ont repris le contrôle de Palmyre. Les terroristes de Daesh ont fui, des démineurs ont commencé à sécuriser la ville. Toutefois le président américain Barack Obama et le Premier ministre britannique David Cameron ont préféré garder le silence et n’ont pas réagi à la libération d’une ville clé en Syrie dans le combat contre l’Etat islamique.