«A Molenbeek comme ailleurs, islamistes hors d'Europe», tel est le mot d'ordre qui a circulé sur la page Facebook de Génération identitaire, suivie par plus de 107 000 personnes.
Né en 2012, ce mouvement qui se qualifie de «politique» veut entreprendre la «reconquête». «Il est grand temps d'en finir avec les "je suis", les bougies et les marches blanches, pour enfin sonner le signal de la Reconquête», peut-on lire sur la page Facebook de l'organisation.
«La police sera présente pour dissoudre le rassemblement»
«Nous n'avons pas eu connaissance d'une quelconque demande de manifestation de la part de ce mouvement. Mais de toute façon, cette manifestation ne sera pas autorisée», a indiqué la bourgmestre de Molenbeek, Françoise Schepmans. «Quand on lutte contre l'extrémisme, c'est contre tous les extrémismes. Il est donc hors de question de laisser des fous furieux s'exprimer», a-t-elle ajouté. Et au cas où des personnes braveraient l'interdiction, «la police sera présente pour dissoudre le rassemblement sur le champ», a-t-elle conclu.
Cette manifestation se voit interdite alors que deux cents manifestants nationalistes ont fait irruption le 27 mars sur la place de la Bourse à Bruxelles, tranformée en mémorial pour les victimes des attentats meurtriers du 22 mars. «On est des hooligans», «On est chez nous», ont lancé ces manifestants vêtus de noir. La police a usé de gaz lacrymogènes et de canons à eau pour disperser la foule.