Dans ses tweets, l'homme de 46 ans, travaillant dans la communication, s'indignait notamment du fait qu'un vendeur de kebabs ne parle pas anglais ou encore, doutait de la bonne foi d'une femme musulmane qui, interrogée sur les attentats de Bruxelles, lui a répondu: «Je n'ai rien à voir avec ça.»
Le 25 mars, la police a accusé Matthew Doyle d'infraction à l'ordre public. Un communiqué publié par la police expliquait qu'il avait été «inculpé en vertu de l'article 19 de la Loi sur l'ordre public de 1986 sur la publication ou la distribution de matériel écrit menaçant, injurieux ou insultant, susceptible d'attiser la haine raciale».
Mais, peu de temps après, les officiers de Scotland Yard ont admis n'avoir aucun recours légal contre lui. Dans un second communiqué, la police a expliqué que toutes les charges qui pesaient sur le twittos avaient été abandonnées et que sa comparution devant la cour avait été annulée.
Ce second communiqué ajoute que des personnes «ne peuvent être poursuivies [en vertu de cet article de la loi] qu'avec le consentement du procureur général». Ainsi, l'affaire doit être «renvoyée à la division du contre terrorisme et être traîtée par un procureur spécialisé».
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