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En Syrie, cinq députés français souhaitent la reprise des relations entre Paris et Damas

Cinq députés français, dont celui de la 11e circonscription des Français de l'étranger, Thierry Mariani, sont arrivés en Syrie où ils se sont notamment rendus à l'université de Damas pour y rencontrer des étudiants.

A Damas, le député (Les Républicains – LR) de la 11e circonscription des Français de l'étranger, Thierry Mariani, a déclaré : «Nous sentons un changement de vision sur la Syrie, nous avons le terrorisme comme ennemi commun», ajoutant qu'avec ses quatre collègues, ils étaient venus «pour porter une autre voix sur ce qui se passe en Syrie à notre retour».

Par ailleurs, à l'université de Damas, Thierry Mariani a rappelé qu'il souhaitait «un retour des relations» entre la France et la Syrie, ajoutant pour les étudiants qu'ils avaient «le droit de décider seuls de [leur] avenir !».

Le conseiller régional de Rhône-Alpes et député de l'Ain, Michel Voisin, a quant à lui adressé ses «félicitations à l'armée régulière syrienne qui vient de reprendre la ville de Palmyre» à l'Etat islamique.

S'exprimant devant les étudiants de l'université de Damas, la secrétaire nationale à la Santé et maire des XIe et XIIe arrondissements de Marseille, Valerie Boyer, a déclaré : «Nous sommes venus fêter avec vous la Résurrection, nous espérons la paix pour vous tous.»

Durant sa rencontre avec les députés français, une jeune étudiante syrienne s'est distinguée par son éloquence, évoquant son désir de voir le lycée français d'Alep réouvrir, après sa fermeture en 2012. «J'ai un rêve, que la France réouvre son lycée», a-t-elle déclaré.

Pour le député de la 1ère circonscription de l'Aube, Nicolas Duicq, «la Syrie est confrontée à une violence inouïe et à une volonté de destruction et d'anéantissement». L'homme, qui est également secrétaire du groupe d'amitié France-Russie, a ajouté que La France n'oubliait pas la Syrie, sa culture et sa civilisation. 

Cette visite de députés français intervient alors que le gouvernement français s'oppose à toute visite auprès du président Bachar el-Assad, que Paris souhaiterait voir quitter le pouvoir.

La dernière fois qu’une délégation de parlementaires français s’était rendue en Syrie, c’était en novembre 2015. Lors de cette visite, Thierry Mariani, qui avait conduit la délégation, avait souligné «l'efficacité» de l’intervention russe et qualifié de bienvenu «tout ce qui peut contribuer à la lutte contre le terrorisme».

Un appel qui allait à l'encontre de la politique définie par le président français. En octobre 2015, François Hollande avait affirmé que l'intervention russe pouvait consolider le régime mais qu’elle ne sauverait pas Bachar el-Assad.

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