Selon le journal La Dernière heure, un agent de sécurité et son chien ont a été tué dans l’arrondissement judiciaire de la ville de Charleroi, située à 50 kilomètre de Bruxelles. Le journal affirme également que le badge du défunt, donnant accès à des sites particulièrement sensibles dans le domaine nucléaire, a été volé.
Pour sa part, le parquet de Charleroi a reconnu l’assassinat du vigile et de son animal domestique. Mais la justice belge a formellement démenti, le 25 mars, le vol de son badge et écarté la piste d’un assassinat en lien avec des activités terroristes.
Selon le parquet, la victime qui travaillait comme patrouilleur au sein de l'Institut des Radios-Elements de Fleurus, a été retrouvée morte chez elle à Froidechapelle, abattue de plusieurs balles dans sa salle de bain.
A l’heure actuelle, le mobile du crime n’est pas connu. Les enquêteurs planchent sur deux pistes : celle d'un cambriolage qui aurait mal tourné et celle d'un crime lié à la sphère privée, a fait savoir RTL Info.
Le 24 mars, La Dernière Heure avait annoncé que les frères kamikazes Ibrahim et Khalid El-Bakraoui, qui sont à l’origine des attentats dans le métro et l’aéroport bruxellois, avaient d’abord visé des centrales nucléaires belges.
La Belgique est en état d’alerte depuis les attaques meurtrières qui ont frappé sa capitale le 22 mars. Une double explosion dans le hall de l'aéroport de Zaventem et une autre dans le métro à la station Maelbeek a coûté la vie à plus de 30 personnes.
Juste après les attaques meurtrière, les employés et ouvriers des centrales nucléaires de Doel et de Tihange avaient été évacués à la suite des attentats perpétrés à Bruxelles, a fait savoir le chef du corps de police de Huy, Didier Lambert.
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