Pendant les entraînements, les élèves étaient divisés en groupes aux noms des maisons de l’école des aventures de Harry Potter et faisaient des exercices inspirés de Quidditch, ce sport de magiciens où les protagonistes de la saga volent sur des balais. Les soldats devaient parer et mener des attaques sur des ennemis imaginaires.
«Le défi principal est de choisir des individus qui n’ont jamais eu à faire face à des ennemis, leur apprendre à être toujours en état d’alerte, à comprendre que ce qu'ils entendent n'est peut-être pas un bruit de fond. [...] Comme un soldat qui, entendant du bruit dans un buisson, ne pense pas immédiatement qu'il s'agit d'un chat», fait remarquer le commandant des cours d’entraînement technologique.
La menace du cyber espace s’accentuant, les hackers devenant de plus en plus expérimentés, les militaires doivent donc se spécialiser en luttes virtuelles. Israël était l’un de premier à se lancer dans l'aventure et a aidé les Etats-Unis à créer le Stuxnet, virus ordinateur imaginé pour déstabiliser les centrifugeuses iraniennes en 2010. A l'époque, Moshe Ya’alon, l'actuel Ministre de la Défense israélien, avait estimé qu’il était «raisonnable pour quiconque se trouvant sous le menace d'une attaque iranienne, d’utiliser des cybers armées.»
Lire aussi: trois banques québécoises s'associent pour lutter contre la cybercriminalité