Au cours de son dernier briefing de presse, la représentante officielle du département d'État des États-Unis Jen Psaki a souligné que les États-Unis ne sont pas d’accord avec la déclaration de l’ex-président soviétique Mikhaïl Gorbatchev selon laquelle l’Amérique engage la Russie dans une nouvelle guerre froide qui peut éventuellement devenir « chaude ».
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« Nous ne sommes pas de cet avis. Nous continuons notre coopération avec la Russie dans un certain nombre de domaines, depuis l’Iran jusqu’à la situation en Syrie. Nous poursuivons nos discussion sur un certain nombre de sujets, et notamment sur les tensions au Moyen-Orient. Notre intention est de mettre fin aux activités illégales en Ukraine, c’est pourquoi nous continuons de travailler avec l’Europe pour alourdir les conséquences de ces activités », a dit Psaki.
En réponse à une question sur l’efficacité des sanctions contre la Russie, Psaki a dit que les sanctions en vigueur ont eu un impact conséquent sur l’économie russe.
« C’est maintenant au président Poutine et aux Russes de choisir s’ils veulent que les sanctions soient levées et que la pression sur l’économie russe s’allège ou s’ils veulent continuer à avancer sur ce chemin périlleux. Nous croyons toujours que c’est une approche raisonnable et nous continuerons à soutenir l’Ukraine de différentes manières », a indiqué la porte-parole.
La correspondante de RT Gayané Tchitchyakyan a demandé à Psaki de commenter la récente déclaration de la sous-secrétaire d'État Victoria Nuland selon laquelle tous les pays de l’OTAN doivent apporter leur contribution à la défense de la ligne de front est de l’alliance. « Nous devons créer des centres opérationnels dans tous les six Etats de la ligne de front et le plus vite possible », a annoncé Nuland.
« Je ne connais pas les détails de la déclaration de la sous-secrétaire d'État Victoria Nuland, j’en discuterai avec elle avec plaisir », a dit Psaki. « Vous savez bien que nous sommes en étroite liaison avec nos alliés de l’OTAN, que le président et le vice-président ont rendu visite aux pays qui se sentent menacés par les actions agressives de la Russie en Ukraine et nous les soutenons. Mais je ne pourrais pas nommer ces six pays, je ne vais pas spéculer ».