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Opposition syrienne : la trêve «peut être la dernière chance pour mettre un terme à la violence»

La trêve en Syrie négociée par Moscou et Washington pourrait être la dernière possibilité pour le pays d’en finir avec l’effusion de sang, ont noté des groupes d’opposition après une rencontre dans le centre russe pour la réconciliation syrienne.

Les leaders de plusieurs groupes d’opposition, ainsi que des individus publics et religieux ont exprimé leur soutien à la conférence de paix ayant eu lieu à Genève et ont appelé tous les patriotes syriens à participer au processus de réconciliation soutenu par l’ONU.

Ils ont expliqué que le fait que la trêve tienne dans le pays incitait à l’optimisme mais que plus d’efforts devaient être faits dans le processus de paix. Les groupes d’opposition ont promis de prendre part au travail à venir sur la constitution syrienne.

La constitution «garantira l'existence de la Syrie en tant que pays prospère, fort, démocratique, indépendant et laic, respectueux des droits de tous les citoyens quel que soit leur statut ethnique ou religieux», a indiqué le communiqué.

Le 27 février dernier, l'accord de cessez-le-feu en Syrie conclu entre Moscou et Washington est entré en vigueur. Selon les termes de cet accord, les hostilités se poursuivent uniquement envers les groupes liés à Daesh et au front al-Nosra, ainsi qu'à l'encontre d'autres organisations terroristes, définies comme telles par le Conseil de sécurité des Nations Unies.

Il existe deux centres pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie, un russe et un américain, permettant de surveiller la mise en application de l'accord conclu à Genève et d'aider les belligérants à respecter la trêve.