Dans un communiqué très offensif, Florian Philippot s’est indigné du «chantage» turc concernant la crise migratoire. «La Turquie exige de l'UE 3 milliards d'euros supplémentaires, qui s'ajouteront aux 3 milliards déjà décidés en novembre dernier. Cette demande est inadmissible : la France, qui devra payer au prorata, n'a absolument pas les moyens d'engager de telles dépenses, de surcroît au bénéfice d'un pays qui jusqu'ici n'a rien fait de concret», a tempêté le vice-président du Front national.
Un sommet de la dernière chance est actuellement en cours à Bruxelles. L’UE négocie avec la Turquie pour tenter de trouver une solution à la vague migratoire qui frappe le Vieux Continent. En position de force, Ankara demande toujours plus d’argent à l’Europe pour prendre soin dans des conditions plus décentes qu'elle ne le fait actuellement des réfugiés qui arrivent sur son territoire, des Syriens pour la plupart.
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Des prétentions financières qui ont eu le don d’agacer le numéro 2 du Front national : «Ce chantage turc a été permis par nos faiblesses. Nos nations sont rendues plus faibles, vulnérables, par l'Union européenne qui leur a ôté frontières nationales, souveraineté et capacité de maîtrise de leur politique d'immigration. Nous en sommes donc réduits à obéir aux exigences de la Turquie qui ne se prive pas de demander toujours plus.»