Pour la première fois, la compagnie en charge de la centrale nucléaire de Fukushima, Tokyo Electric Power Company (TEPCO), a admis qu'un règlement interne clair indiquait qu'une fusion devait être déclarée lorsque les dommages au cœur du réacteur étaient supérieurs à 5%.
Pourtant, trois jours après la catastrophe nucléaire, Tepco a déclaré aux autorités japonaises que les dommages à l'un des cœurs du réacteur avaient déjà passé la barre des 50%, mais a continué à nier publiquement l'incident nucléaire pendant 2 mois.
Les experts ont longtemps assuré que la fonte avait commencé plusieurs heures après que le réacteur fut frappé par le tsunami. Aujourd'hui, Tepco annonce qu'une déclaration publique aurait due être faite plusieurs jours après la catastrophe.
En mars 2011, la centrale nucléaire de Fukushima a été submergée par un puissant tsunami. Cela a provoqué l'incapacité de refroidissement du réacteur nucléaire, conduisant à une accumulation explosive de chaleur et de gaz.
L'incident a entraîné l'évacuation de près de 160 000 personnes des zones environnantes dans les semaines suivantes, en raison de taux de radiation extrêmement élevés.
Après la catastrophe, le Japon a progressivement fermé toutes les centrales nucléaires du pays. Trois réacteurs ont depuis été redémarés en vertu de nouvelles règles de sécurité, malgré la forte inquiétude de l'opinion publique - deux à Sendai et un Takahama.
Mais les plans pour redémarrer le réacteur numéro 4 de la centrale de Takahama pourraient être retardés, à la suite d'un incident impliquant une fuite d'environ 34 litres d'eau radioactive, selon les indications de la société Kansai Electric Power qui a ajouté qu'aucun dommage sur l'environnement n'était à signaler.
La semaine dernière, selon l’Institut américain d’études géologiques, un séisme de magnitude 5,1 a touché la côte japonaise. Il a été localisé à 20 kilomètres de profondeur et à 105 kilomètres de la centrale nucléaire de Fukushima Dai-ni.