Viktor Orban n'a pas précisé la date de cette consultation mais a toutefois indiqué que le projet de scrutin avait été déposé mercredi à la Commission nationale des élections.
Les votants se verront poser la question suivante : «Voulez-vous que l'Union européenne décrète une relocation obligatoire de citoyens non-hongrois en Hongrie sans l'approbation du parlement hongrois ?», a précisé le Premier ministre.
En décembre 2015, le gouvernement de Hongrie avait déjà porté plainte devant la justice européenne contre les quotas de relocalisation adoptés quelques mois auparavant. Bruxelles avait en effet établi un plan pour répartir quelques 160 000 migrants sur l'ensemble du continent, afin de soulager les pays comme la Grèce, l'Italie ou l'Allemagne, qui en absorbent la plus grosse partie. Selon ce plan, il était prévu que la Hongrie en accueille 2 300.
Orban estime ainsi qu’il n'est pas possible «de prendre dans le dos des peuples, contre la volonté des peuples, des décisions qui changent leurs vies et celles des générations futures», dont certaines pourraient, selon lui, «redessiner l'identité culturelle et religieuse de l'Europe».