Le 14 mars, dans le cadre de la mission ExoMars qui a pour but de trouver de la vie sur Mars, un lanceur russe Proton, transportant un module de descente Schiaparelli et un Trace Gas Orbiter, sera lancé depuis le cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan.
L’orbiteur est le module de descente de la première mission ExoMars sont déjà arrivés sur le cosmodrome. Le vaisseau spatial doit arriver dans l’orbite de Mars d’ici la fin de l’année. La deuxième étape de la mission commencera en 2018 et a pour objectif de faire atterrir un robot équipé d’une foreuses sur la planète rouge.
Les chercheurs du projet ExoMars sont optimistes. «La mission ouvrira un nouveau chapitre dans l’exploration de Mars», estime Jorge Vargo, scientifique américain du projet Exomars. «Je suis sûr qu’il y a de la vie sur Mars», a même déclaré Pietro Baglioni, manager du robot ExoMars.
Le porte-parole de l’Agence spatiale européenne (ESA), Rene Pischel, a confié à RT les trois principales raisons qui sont à l’origine de cette nouvelle mission martienne. «La raison principale pour la science, c’est de chercher des traces de vie au-dessus du sol. Nous aurons une foreuse qui pourra, pour la première fois de l’histoire, percer en profondeur, jusqu’à deux mètres, le sol de la planète», a-t-il déclaré.
La seconde raison, c’est de prouver que «nous sommes à même d’utiliser cette technologie et d’atterrir sur Mars». Ce qui reste aux yeux de Rene Pischel, «un véritable défi».
«La troisième raison, c’est la coopération, parce que nous la faisons avec la Russie. C’est intéressant de réaliser en commun un si grand projet», a ajouté le porte-parole de l’ESA.
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