Le chef du bureau du Washington Post en Israël interpellé brièvement pour «incitation»
William Booth, correspondant en Israël pour le Washington Post a été appréhendé par la police pour «incitation» après qu'il a procédé à des interviews dans la rue. Lui et en employé d'une ONG ont été rapidement libérés selon la police.
Les forces de police ont affirmé avoir détenu brièvement William Booth et un employé d’une organisation des droits de l’homme près de la porte de Damas à Jérusalem.
Selon les propos de plusieurs témoins un groupe souhaitait organiser une confrontation entre la jeunesse arabe et la police. Cette confrontation devait être programmée dans un but de propagande.
Le porte-parole de la police Micky Rosenfeld affirme que les journalistes ont été interrogés dans le cadre d’un «incident» et rapidement libérés après qu’il était clair qu’ils n’étaient pas impliqués.
RT a contacté la police locale, mais pour l'instant nous n'avons pas reçu de réaction de leur part.
Jerusalem police just detained @BoothWilliam of the Washington Post who was interviewing people on the street, accusing him of "incitement"
— Amir Tibon (@amirtibon) 16 Février 2016
@washingtonpost#Jerusalem bureau chief @BoothWilliam is harassed, accused of incitement by #Israeli border police pic.twitter.com/iCcqVEzDRh
— Ruth Marks Eglash (@reglash) 16 Février 2016
Selon un journaliste du Time en Israel, son confrère William Booth n'aurait pas été arrêté mais juste emmené dans un poste de police à proximité et il serait déjà libre. Le quotidien Haaretz également rapporte que le journaliste a été libéré.
Selon les réseaux sociaux, le porte-parole de la police israélienne a déclaré que William Booth incitait les Palestiniens aux «provocations».
Jerusalem Police spox: @BoothWilliam was not arrested, he was taken to a nearby station and has already been released. Fuller story shortly.
— Judah Ari Gross (@JudahAriGross) 16 Février 2016