«Cette circonstance doit être comprise, non seulement par nos collègues à Washington mais aussi par toute la communauté internationale qui continue, en ignorant les faits, d’appeler à de nouvelles réductions de l’arsenal nucléaire», a précisé Sergueï Riabkov, le vice-ministre russe des Affaires étrangères.
Riabkov a aussi souligné que les négociations ne sont pas possibles pour plusieurs autres raisons. Il a commencé à expliquer que les Etats-Unis continuent à développer un système global de défense antimissile et le programme de frappes non nucléaires pour le désarmement des forces nucléaires, ce qui selon Moscou déstabilise la situation.
«Le troisième point à prendre en compte, […] c’est l’absence totale de logique politique et de sens raisonnable dans les propositions de de désarmement telles que proposées par l’administration américaine actuelle. Elle s’efforce depuis longtemps à saper le potentiel défensif et militaro-industriel de la Russie via sa politique de sanctions», a poursuivi le représentant du ministère.
Cependant, le diplomate a noté que si «les circonstances nommées ci-dessus changent et nos préoccupations et priorités prises en considération», alors les autorités militaires étudieront la possibilité de reprendre les pourparlers.
Cette déclaration de Sergueï Riabkov intervient après le discours du porte-parole de la Maison Blanche Josh Ernst qui a annoncé le 5 février que Washington appelait Moscou à la poursuite des pourparlers concernant la réduction de son arsenal nucléaire.