«Rien que depuis le milieu de 2015, nous avons suspendu plus de 125.000 comptes pour avoir menacé ou fait la promotion d'actes terroristes, liés en premier lieu à l'EI», a annoncé le réseau social dans un message publié le 5 février sur son blog. Twitter a fait сette déclaration sur fond de pressions gouvernementales, indique l'AFP.
Twitter est souvent accusé de son «inaction» face à la propagande djihadiste sur la toile.
Janvier dernier, Tamara Field, la veuve d'un Américain tué en Jordanie, a décidé de poursuivre le réseau social en justice. «Ce soutien matériel a été vital à la montée en puissance de Daesh et pour lui permettre de mener de nombreuses attaques terroristes», a-t-elle souligné.
Selon les médias, ce procès pourra peut être inciter les sites de réseaux sociaux à retirer ces messages propagandistes et ainsi empêcher aux organisations terroristes de recruter d'avantage par le biais d'internet.