Le système de l'application «Sniper» est configuré pour numériser les informations du web en utilisant un algorithme qui permet d'identifier certains mots-clés dans de nombreuses langues différentes.
Une équipe de membres de l'OSM (organisation sioniste créée en 1897 à Bâle en Suisse) scanne ensuite les résultats et confirment les cas de «présence réelle d'antisémitisme» sur le site en question, puis contacte les autorités du pays où le site est hébergé.
L'OSM souligne (tout de même ...) que l'application sera scrupuleusement contrôlée et supervisée, afin que des personnes ne soient pas accusées d'antisémitisme sans preuves concrètes.
«Sniper aura pour but de dissuader les antisémites», affirment les créateurs de cette application. «Il ne sera plus aussi simple de publier un statut ou un commentaire appelant au meurtre de juifs ou des photos montrant des personnes qui brûlent le drapeau israélien», poursuivent-ils.
Les premiers utilisateurs de «Sniper» seront avant tout les membres du réseau mondial de l'OSM pour la lutte contre l'antisémitisme, au sein du centre de communication de l'organisation. Leur rôle sera d'éplucher la toile, traquant sans relâche à peu près tout et n'importe quoi qui pourrait s'apparenter à ce qui relève à leurs yeux de l'antisémitisme : citations, captures d'écran, photos, vidéos ... Plus tard, de nombreux autres utilisateurs devraient commencer à utiliser l'application.
Sniper devrait être lancée le 7 février lors d'une conférence de l'OSM à laquelle assisteront l'ambassadeur d'Israël à l'ONU Dany Danon, ainsi que le président du parlement israélien, la Knesset, Yuli Edelstein.