Des groupes de jeunes ont commencé à lancer des pierres et des cocktails Molotov sur la police alors que la manifestation avait lieu. La police a répliqué avec des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes, selon des témoins.
Les manifestants protestent contre la réforme des retraites qui fait partie du troisième plan de sauvetage international de la Grèce. Selon la police, 40.000 personnes défilaient à la mi-journée dans le centre d'Athènes et 14.000 à Thessalonique. Les manifestants à Athènes étaient deux fois plus nombreux qu'en novembre et près de trois fois plus nombreux qu'en décembre.
La grève générale nationale a entraîné l'annulation de vols et de trains. Les écoles , les tribunaux, et les pharmacies sont fermés. Seuls les hôpitaux restent ouvert pour les urgences.
La Grèce doit réduire les dépenses de retraite d'un pour cent du PIB, soit 1,8 milliard d'euros, cette année, afin de satisfaire les demandes des créanciers internationaux. Elle prévoit notamment d'abaisser le plafond des retraites de 2.700 à 2.300 euros, d'unifier les régimes, ou de créer une retraite minimum de 384 euros, tout en relevant les cotisations sociales.
Un manifestant explique : «Je reçois 740 euros par mois pour 40 ans de travail ... Je suis ici pour mes enfants et petits-enfants». Pour les grévistes ces réformes vont diminuer de deux tiers leur revenu, un vrai drame pour une population déjà en difficulté. Les petits pensions ont déjà été réduite 11 fois depuis 2010.