«L’élément clé pour un cessez-le-feu, c’est le problème du trafic d’armes à travers la frontière syrienne, l’approvisionnement des combattants [en Syrie]», a déclaré Sergueï Lavrov.
Si le trafic d’armes ne cesse pas, «il est peu probable qu’on voit un cessez-le-feu un jour», a-t-il poursuivi en ajoutant que ce sujet était discuté avec le groupe de soutien à la Syrie.
Serguei Lavrov a aussi exprimé l’espoir que des négociations plus détaillées se poursuivront après la rencontre de ce groupe à Munich le 11 février, lors de laquelle Moscou présenterait aussi ses propositions de cessez-le-feu en Syrie.
Le ministre des Affaires étrangères russe a aussi qualifié les propositions de la délégation de l’opposition syrienne de «courte terme», notamment quand elle a demandé à la Russie d’arrêter son opération anti-terroristes dans le pays.
«Il semble que certains membres de la délégation sont trop choyés par leurs parrains ou par leur voisin turc qui ne permet pas au Parti de l'union démocratique de participer aux négociations», a-t-il souligné.
Le chef de la diplomatie russe a aussi rappelé le fait qu’au début on prévoyait que les négociations devaient être inclusives et que tous les participants seraient obligés de respecter les mêmes règles, ce qui est devenu un problème pour un autre groupe de l’opposition formé à Lausanne.
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