«Vladimir Poutine entrave les efforts internationaux développés pour mettre fin à la guerre civile en Syrie en bombardant les opposants de l’Etat islamique et soutenir Bachar al-Assad», a précisé Philip Hammond.
«On voit arriver un nouvel afflux des personnes à cause des opérations russes près des frontières sud de la Syrie», a-t-il poursuivi.
Le porte-parole de Vladimir Poutine, Dmitri Peskov, a pour sa part, dénoncé ces accusations de Londres, les qualifiant d’«illogiques» et en précisant qu’elles allaient à l’encontre des actions concrètes de la Russie sur le terrain.
«Autant que je sache, on a déjà vu la réaction de notre ministère des Affaires étrangères. Sans doute, on ne peut pas prendre au sérieux telles déclarations. La Russie entreprend des efforts importants et conséquents pour aider les Syriens à lutter contre les terroristes internationaux qui menacent non seulement la Syrie mais le monde entier. Pour cette raison, il est illogique et faux de faire telles déclarations», a-t-il conclu.
Le 1er février, la Défense russe a déclaré avoir mené 468 sorties aériennes lors desquelles 1 300 cibles terroristes avaient été frappées au cours des huit jours précédant cette annonce. Plus de 200 tonnes de matériel de soutien humanitaire ont, par ailleurs, été délivrée en janvier à la ville assiégée de Deir ez-Zor.