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WikiLeaks : l’ONU prendra position sur la libération de Julian Assange d’ici vendredi

WikiLeaks a twitté que les Nations unies pourraient demander le 5 février aux justices britannique et suédoise la libération de son fondateur Julian Assange si son panel d’experts arrive à la conclusion qu’il est détenu illégalement.

Julian Assange, fondateur du site qui diffuse pour le grand public des documents officiels à caractère confidentiel, vit réfugié dans l’ambassade d’Equateur à Londres depuis plus de trois ans, après que Quito lui ait octroyé le droit d’asile. Un moyen d’éviter de répondre d’accusations de viol devant la justice suédoise car Julian Assange redoute que Stockholm ne profite de sa présence sur le territoire suédois pour l’extrader aux Etats-Unis où il pourrait écoper d’une peine de prison à perpétuité à cause de la publication de documents classifiés par WikiLeaks.

En septembre 2014, Julian Assange avait lancé une action contre la Suède et le Royaume Uni auprès du groupe de travail sur la détention arbitraire des Nations Unies. Les décisions que ce groupe d’experts a rendues précédemment ont entraîné des libérations et le 5 février, jour où le groupe de travail doit rendre sa décision, Julian Assange espère bien qu'il condamnera les autorités suédoises et britanniques.

Le site WikiLeaks fondé en 2006 publie régulièrement des informations qui mettent en lumière certains abus des autorités américaines, notamment le comportement de certains soldats américains en Irak et en Afghanistan, des parties de l’accord de libre-échange Trans pacifique (TPP), des documents que le directeur de la CIA conservait sur son compte privé de messagerie électronique ou encore des câbles diplomatiques concernant de nombreux pays différents.

En savoir plus : Wikileaks révèle le texte d’un chapitre très controversé du TTP