«Pour le moment, notre exosquelette ne possède que le système de communication et de gestion, mais il a besoin d’alimentation électrique, ce qui signifie que nous devons encore créer une batterie suffisamment puissante», a expliqué Alexandre Koulich, responsable de développement d’équipement médical à la Corporation russe.
Selon lui, l’autre problème qui est en train d’être résolu est la création de l’interface avec le cerveau. «Nous continuons de travailler sur de nouvelles méthodes de traitement des signaux du cerveau humain», a expliqué Koulich.
Les prototypes existants d’exosquelettes sont assez encombrants pour le moment, et leur utilisation dans de vrais combats est encore limitée. «On ne s’en sert pour l’instant que pour lever des choses lourdes», a indiqué le chercheur.
Vers la fin du mois d’avril 2015, le responsable avait déjà estimé que la Défense russe sera capable d’entamer la production de tels systèmes dans un délai de cinq ans. «je crois que dans cinq ans nous réussirons à développer l’interface avec le cerveau pour manier les exosquelettes et les prothèses avec des signaux électriques neuronaux», avait-t-il alors déclaré.