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L'Egypte nie en bloc l'arrestation d'un mécanicien dans le cadre de l'explosion de l'avion russe

Un travailleur de la compagnie EgyptAir aurait été arrêté avec trois autres membres du personnel de l'aéroport, selon Reuters. Les autorités égyptiennes nient toute interpellation liée à l'attentat terroriste dans le Sinaï.

Le gouvernement égyptien a nié publiquement l'existence de toute preuve d'acte terroriste. De plus, le ministère égyptien de l'aviation, cité par RIA Novosti a déclaré qu'«aucune arrestation du personnel de la compagnie EgyptAir» n'avait été effectuée.

Une source anonyme au ministère a même indiqué à l'agence russe qu'il n'y avait «aucun suspect» et que «personne n'avait été ni arrêté, ni interrogé». 

Le mécanicien d'EgyptAir est soupçonné d'avoir fixé une bombe sur l'Airbus A321 de la compagnie russe Metrojet qui a explosé au-dessus de la péninsule du Sinaï en octobre dernier, tuant les 224 personnes à bord, selon des sources liées à l'affaire. 

Selon des informations fournies par des sources anonymes à Reuters, le mécanicien impliqué, dont le cousin avait rejoint rejoint Daesh 18 mois auparavant, a été arrêté par deux policiers à l'aéroport, tandis qu'un bagagiste a été soupçonné de l'avoir aidé pour mettre la bombe à bord de l'avion. 

La source a déclaré à Reuters qu'«après avoir appris que l'un de ses membres avait un cousin qui travaillait à l'aéroport, l'Etat islamique a livré une bombe dans les affaires personelles de cette personne». L'homme aurait ensuite été «obligé» de déposer la bombe dans l'avion «sans poser de questions».

Une autre source a par ailleurs déclaré que deux policiers avaient été soupçonnés d'avoir joué un rôle prépondérant dans la préparation de l'attaque en «négligeant délibérément» des rêgles de sécurité essentielles. Il se pourrait cependant que les deux hommes aient simplement «mal fait leur travail et manqué d'attention», a ajouté la source.

Daesh avait revendiqué la responsabilité de l'attentat contre l'avion quelques jours après son explosion en vol en expliquant dans son magazine de propagande en ligne, Dabiq, avoir caché un engin explosif dans une canette de boisson gazeuse.