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Hassan Rohani : «le problème en Syrie ce n’est pas une question de personnes, c’est le terrorisme»

Lors d'une conférence de presse conjointe, les dirigeants iranien et français ont confirmé l’établissement d’«une relation nouvelle», ainsi qu’abordé d’autres questions d’actualité. RT France vous présente les passages les plus marquants.

Sur la politique étrangère de la France

François Hollande a expliqué que la France et l’Iran ont tous deux la responsabilité d’aider à ramener le calme dans la région.

«La France est un pays indépendant que ne recherche rien pour lui-même, qui ne veut pas établir son influence, qui veut simplement être au service de la paix et qui veux lutter contre le terrorisme.»

Sur la Syrie

Après avoir souligné la nécessité de mettre en œuvre des mesures humanitaires sur le sol syrien, le chef de l’Etat a noté qu’il fallait aussi négocier une transition politique, qui est pour l’instant renvoyée à une négociation qui tarde à s’ouvrir.

«Nous devons favoriser cette discussion et chercher par tous les moyens à englober tous les pays qui peuvent être utiles et également tous les groupes dès lors qu’ils refusent le terrorisme.»

Sur la lutte commune contre le terrorisme

Evoquant les problèmes de sécurité au Moyen-Orient, le président iranien Hassan Rohani a souligné la nécessité pour les des deux pays de «lutter contre le fanatisme, le terrorisme et l'extrémisme», notamment en partageant leurs renseignements.

«Nous devons être actifs dans ces domaines en échangeant nos informations au point de vue des renseignements, de la politique, mais aussi d’autres domaines et particulièrement dans le domaine culturel pour qu’on puisse lutter à la racine du terrorisme et revenir à une situation de sécurité pour le peuple».

Sur le président syrien

A la question de savoir si Téhéran était prêt à des concessions concernant le départ de Bachar el-Assad, Hassan Rohani a trouvé la question un peu étrange.

«A propos des problématiques de la Syrie, seul le peuple syrien peut prendre les décisions pour son pays. Il est clair que plusieurs Syriens peuvent prétendre à des élections, à être élus par leur pays, et ces personnes doivent être acceptées par l’ensemble de la population aujourd’hui. Le problème de la Syrie, ce n’est pas une question de personne, c’est un problème de terrorisme, de Daesh».

Sur le Liban

Les deux dirigeants se sont prononcés pour la stabilisation la plus rapide de la situation actuelle au Liban, qui est un «ami des deux pays».

«Nous devons tout faire pour préserver l’unité, l’intégrité du Liban et veiller à ne pas laisser cette vacance institutionnelle perdurer», a indiqué le président français commentant l'état du pays où «le calme est précaire et la situation est tendue».