«Aucune de ces questions [sur l’implication de Vladimir Poutine dans un système de corruption] n’exige de réponse, parce qu’il s’agit d’une invention pure», a déclaré Dmitri Peskov.
Le 25 janvier, le représentant du ministère américain des Finances, Adam Szubin , a en effet accusé le président russe de corruption dans une interview à la BBC.
«Nous avons vu comment il [Vladimir Poutine] enrichit ses amis, ses alliés proches et marginalise ceux qu’il ne considère pas comme ses amis et qui ne disposent pas d’actifs publics. Soit c’est la richesse énergétique de la Russie soit d’autres contrats gouvernementaux, il les donne à ceux qui lui rendent service et exclut ceux ne le font pas. Pour moi, c’est de la corruption», a déclaré le responsable américain.
Ce n’est pas la première fois que l’Occident accuse le président russe personnellement. Ainsi, l’enquête britannique a accusé Vladimir Poutine et son administration d’être responsables de la mort de l’ancien agent du FSB, Alexandre Litvinenko, empoisonné au polonium dans un hôtel londonien en 2006 après avoir rencontré deux de ses ex-collègues. Une enquête que Dmitri Peskov a qualifiée de «superficielle et de non professionnelle».