«Parmi les réfugiés et demandeurs d'asiles qui sortent le soir, beaucoup ne connaissent pas les règles. Quand ils voient une fille, ils deviennent fous, ils essayent de la toucher ou de s'agripper à ses vêtements», explique le propriétaire d'une discothèque de Haderslev, lui-même d'origine syrienne, au Copenhagen Post.
Suite aux plaintes de plusieurs femmes ayant affirmé avoir été harcelées par des demandeurs d'asile dans des boîtes de nuit des villes de Thisted, Haderslev et Sonderborg, trois établissements ont mis en place une règle destinée à interdire la plupart des migrants. Désormais, seuls les clients qui parlent anglais, danois ou allemands sont acceptés, rapporte The Local.
Selon l'association danoise des restaurants et boîtes de nuit, plusieurs autres établissements songent à des mesures similaires. Certains ont également embauché davantage de personnel pour assurer la sécurité.
Pour la section locale d'Amnesty International, ce genre d'interdiction générale en fonction de la langue est clairement discriminatoire.