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Le «pire duo de l'histoire», Donald Trump et Sarah Palin, ne fait pas l’unanimité

L’ancienne gouverneure républicaine de l’Alaska, réputée pour ses positions ultraconservatrices, a fait un retour remarqué dans le monde politique, au détour d’un meeting du favori des primaires républicaines, Donald Trump.

«Etes-vous prêts pour le leader qui rendra sa grandeur à l’Amérique ? Je suis ici pour soutenir le prochain président des Etats-Unis», s’est enthousiasmée Sarah Palin, lors d’un meeting présidentiel du milliardaire américain dans l’Iowa, mardi 19 janvier, avant de demander à la foule de crier «Hallelujah» en guise d'approbation.

L’ancienne colistière de John McCain lors de l’élection présidentielle de 2008 a adopté une rhétorique proche de celle de Donald Trump, expliquant à la foule que ce dernier allait «botter le cul» de Daesh et «faire sauter l’establishment». Si les deux personnalités américaines, anciennes vedettes de télé-réalité, partagent le même style, ils ont également en commun certaines convictions comme l’opposition à l’avortement ou encore le soutien au port d’armes.

Le rapprochement de Sarah Palin avec Trump a été qualifié par certains, sur Twitter, de «pire duo de l'histoire». De nombreux internautes ont également évoqué la musicalité du discours de la politicienne américaine, alors que le quotidien américain New York Daily News montrait en Une Donald Trump pointant du doigt Sarah Palin avec le commentaire «Je suis avec l'idiote». Enfin, d'autres se sont attardés sur le faux baiser de remerciement du candidat républicain.

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Parmi les électeurs républicains, le ralliement de la femme politique à Donald Trump n'a pas non plus fait que des heureux. Présente au meeting, Jenny Terrell, une américaine d’une cinquantaine d’années, a confié à l’agence de presse Reuters que l’intervention de Palin l’avait rendue moins sûr de son soutien à Donald Trump, expliquant que l’opposition de la républicaine au droit à l’avortement l’avait un peu refroidie. Matt Burns, un autre supporter du milliardaire, estime quant à lui que ce nouveau soutien «ne change pas grand-chose»