«Si l’UE ne peut pas assurer la sécurité de ses frontières extérieures, l'espace Schengen est remis en question… Chaque pays est obligé de contrôler ses frontières nationales», a déclaré Werner Faymann dans une interview accordée au journal autrichien Oesterreich 24. Le chancelier autrichien y affirme en outre que la libre circulation entre les pays membres de l'espace Schengen et l’Autriche est suspendue «temporairement».
«A l’heure actuelle, l’accord de Schengen ne prévoit pas l’introduction de mesures exceptionnelles. Si la situation ne change pas, la zone de Schengen disparaîtra», a-t-il conclu.
Le gouvernement veut aussi introduire un système plus strict de contrôle du nombre de réfugiés qui arrivent dans le pays. «Tous ceux qui arrivent à nos frontières doivent être soumis à un contrôle», a-t-il poursuivi en précisant que dès à présent, les autorités allaient demander des papiers d'identité aux nouveaux arrivants. Si, par exemple, l’Allemagne a rejeté la demande d’une personne ou lui a interdit l'entrée sur son territoire, cette personne ne pourra pas pénétrer sur le territoire autrichien.
«On doit prendre tous les réfugiés sous contrôle. Tous les migrants économiques doivent être renvoyés dans leur pays d’origine», a conclu Werner Faymann.