«Des élections législatives anticipées sont la seule solution», a déclaré le dirigeant du parti d’opposition «Notre parti», Renato Oussaty. Il se pourrait également que la dissolution du parlement soit prononcée.
Les partis d’opposition de centre-gauche, et notamment le Parti socialiste et «Notre parti», ainsi que la Plateforme civile DA («Dignité et Justice») de centre-droit, tiennent une importante manifestation devant le parlement moldave.
La police a bouclé les immeubles administratifs. «Elles [les forces de l’ordre] sont suffisantes pour prendre les mesures de sécurité», a déclaré le chef de police de Chisinau, Silviu Mouchouk.
Ces manifestations sont une réaction de l’opposition à la désignation, par le président Nicolae Timofti, du démocrate Pavel Philippe comme candidat au poste de Premier ministre. Pour le moment, la Moldavie traverse une crise politique et a entamé cette nouvelle année sans gouvernement. Le dernier gouvernement, dirigé par le vice-président du Parti libéral-démocrate, Valery Strelets, a été destitué le 29 octobre dernier, après quoi les dirigeants de l’alliance au pouvoir se sont divisés, provoquant l’effondrement de la coalition pro-européenne.
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Hier, le président moldave a désigné Pavel Philippe, ministre ad interim des Technologies de l’information et des communications, comme candidat au poste de Premier ministre. Vladimir Plohotnuk, vice-président du parti démocrate, a été présenté comme candidat au même poste par une majorité de parlementaires (56 députés), mais Nicolae Timofli a rejeté pour la deuxième fois cette candidature.