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EN DIRECT : Daesh revendique les attentats en Indonésie (PHOTOS, VIDEO)

Plusieurs explosions et des échanges de tirs ont eu lieu ce jeudi matin, dans un quartier animé de la capitale indonésienne. Au moins six personnes ont péri dans des attaques, qui n'ont pas encore été revendiquées.

Jeudi 14 janvier

La nouvelle explosion survenue à Jakarta n’est pas le fait d’une bombe mais de l'éclatement d’un pneu, a annoncé la police. «Une explosion a été entendue, probablement d’un pneu de camion. Mais nous ne voulons rien sous-estimer. Nous voulons maintenir la sécurité», a dit Mohammad Iqbal, le porte-parole de la police.

De nouvelles explosions auraient été entendues dans le centre de Jakarta, a affirmé la chaîne indonésienne Kompas TV sur son compte Twitter. Elles seraient produites près de la zone où des tirs d’armes à feu et une attaque à la bombe par des combattants ont eu lieu il y a quelques heures.

L’Etat islamique a annoncé être responsable de l’attaque terroriste meurtrière ayant eu lieu à Jakarta, indiquant avoir ciblé des étrangers et des forces de sécurité, a rapporté Reuters, citant une agence d’information liée à Daesh.

Au moins deux assaillants morts dans des attaques à Jakarta sont des terroristes kamikazes, selon le directeur adjoint de la police nationale, Budi Gunawan.

Dans le même temps, un porte-parole de la police a déclaré à la chaîne locale Metro TV que la police soupçonnait la participation d’au moins trois kamikazes dans des violences de ce matin.

Starbucks a décidé de fermer tous ces établissements à Jakarta «jusqu'à nouvel ordre», après que l'un de ses cafés a été visé d'une attaque à la bombe.

«Ce magasin et tous les autres magasins Starbucks de Jakarta demeureront fermés, par mesure de précaution, jusqu'à nouvel ordre. Nous suivons de près cette situation», a annoncé le groupe dans un communiqué émis de son siège à Seattle.

Deux étrangers, y compris un citoyen néerlandais, seraient parmi les victimes, a annoncé Reuters en citant les médias locaux.

Quatre attaquants ont été abattus au cours de l’échange de tirs avec la police, ont annoncé les forces de l’ordre indonésiennes, en ajoutant que la zone de l’attentat était désormais sécurisée.

«Notre nation et notre peuple ne devraient pas avoir peur, nous ne serons pas vaincus par ces actes terroristes», a déclaré jeudi le président indonésien Joko Widodo à la chaîne de télévision Metro TV, ajoutant que les autorités «condamnaient cet acte qui a perturbé la sécurité et semé la terreur parmi la population».

Selon le chef du renseignement indonésien, il n’y a pour le moment «aucune indication» d'une possible implication de l'Etat islamique (Daesh) dans les attaques de ce matin.

Une nouvelle explosion entendue à Jakarta a eu lieu à l’intérieur d’un café à proximité du Starbucks attaqué plus tôt, rapporte Associated Press.

L'ambassade de France en Indonésie et au Timor oriental s'est adressée à tous les citoyens sur Twitter pour leur demander de limiter autant que possible leurs déplacements sur fond de menace de sécurité.

Un échange de tirs entre les policiers et les terroristes présumés a pris fin, a annoncé un porte-parole de la police locale à Reuters, en ajoutant qu’aucune arrestation n'avait eu lieu pour le moment. Deux suspects ont fui vers l’ouest de la ville, a précisé le responsable. 

Une vidéo montrant un échange de tirs entre les policiers et les attaquants a été diffusée sur Twitter.

Des explosions ont été causées par des grenades jetées par les attaquants et n'ont pas été déclenchées par les terroristes kamikazes, selon la police.

Trois policiers et trois civils ont péri à la suite des attaques à Jakarta, a confirmé le porte-parole de la police indonésienne cité par Reuters.

Les attaquants armés se sont retranchés à l’intérieur du Théâtre de Jakarta, selon le correspondant d’Al Jazeera.

Une nouvelle explosion aurait retenti dans le centre de Jakarta, rapportent les témoins.

La police de Jakarta estime que l'attaque à Jakarta est liée à l'Etat islamique, a fait savoir ABC.

Auparavant, les responsables de sécurité ont annoncé qu’ils ont reçu un «avertissement» de Daesh au mois de décembre, les prévenant d’un «concert à Jakarta», rapportent les médias locaux. Les attaques n’ont cependant pas encore été revendiqués.

Au moins une des bombes a explosé devant le centre commercial Sarinah, à quelques centaines de mètres des locaux de l’ONU. Le quartier visé abrite plusieurs hôtels et ambassades, de même que le bureau de l’Institut français de l’Indonésie.

Les attentats ont fait au moins quatre morts, dont un policier, selon un correspondant de BBC. D’après lui, les assaillants ont jeté des grenades au cours de l’échange de tirs entre eux et la police.

De 10 à 14 attaquants armés participent actuellement dans un échange de tirs avec la police, a annoncé l’agence Reuters en citant la télévision locale.

La première vidéo du moment de l'explosion près du centre commercial a été diffusée sur les réseaux sociaux.

L'indice composite de Jakarta a perdu 1,28% immédiatement après les explosions meurtrières qui ont secoué la ville, a annoncé la chaîne CBNC. Le taux d’échange de la roupie, monnaie nationale indonésienne, a également chute de 0,72% face au dollar.

Jusqu'à six explosions ont retenti devant le centre commercial de Sarinah et un Starbucks, selon les informations des médias locaux.

Il s'agit d'attaques à la bombe, selon la police.

Au moins six personnes sont mortes à la suite des attentats.

Des coups de feu ont également été entendus sur le lieu de l'attaque, selon la même source.