Un ancien directeur de la succursale qui a requis l'anonymat a confirmé à la station de radio de Tsahal la dégradation des conditions de travail de la jeune femme dès lors que sa relation était connue de tous sur le lieu de travail. «Les travailleurs lui tournaient le dos» a rapporté la radio de Tsahal. Celui-ci a par ailleurs fait savoir que son petit ami, qui travaillait aussi dans le même endroit, a été transféré dans un autre secteur et cela, malgré la fin de leur relation.
«Je sortais avec un homme arabe et musulman, et je l'ai caché parce que je savais qu'à Rami Levy, il y a une politique en place», a déclaré la victime à la radio militaire. «Si une salariée fréquente un homme arabe, ils essaient de la congédier. Cela vient d'en haut. Ils demandent au département des ressources humaines de bien vérifier si les filles sortent avec des hommes arabes». «Lorsqu'ils ont découvert que je sortais avec un Arabe, ils ont jugé que c'était inapproprié», précise-t-elle. «Ils ont tout fait pour me faire sentir indésirable. Les gens me faisaient des commentaires blessants comme: «Pourquoi vous vous infligez cela ?», «Tu dois revenir sur le droit chemin». L'ancienne employée a par ailleurs déclaré qu'elle connaissait d'autres cas similaires dans lesquels des femmes juives employées ont été traitées de la même façon. Un phénomène dont serait au courant le PDG.
Ce n'est pas la première fois que la chaîne Rami Levy se retrouve au centre d'une tempête médiatique. Des organes de presse ont relayé des témoignages d'employés forcés à travailler pendant des heures excessives sans bénéficier de pause. Un ancien employé a également accusé la société de ne pas enquêter sur les plaintes déposées pour harcèlement sexuel.