C’est l’agence de presse sabanew.net, gérée par le gouvernement yéménite qui a annoncé la nouvelle ce jeudi 7 janvier. Celle-ci a cité le ministre des Affaires étrangères qui aurait déclaré que le représentant des Nations Unies avait «perdu son professionnalisme et était persona non grata». Toutefois, ni l’identité du haut-commissaire, ni celle de l’officiel n’ont été communiquées.
Alliée du gouvernement du Yémen, l'Arabie saoudite bombarde massivement les villes de celui-ci au sein d'une coalition qu'elle dirige contre la rébellion chiite des Houthis.
Récemment, les relations entre la monarchie du Golfe et l’Iran se sont tendues depuis l’exécution, il y a quatre jours, de l’imam chiite Nimr al-Nimr et de 46 autres personnes accusées de «terrorisme» par l'Arabie saoudite.
Suite aux protestations de la République islamique, l’ambassade iranienne au Yémen avait été ciblée par une attaque, pour laquelle Téhéran a blâmé les Saoudiens.