«L'ONU accueille avec satisfaction l'autorisation du gouvernement syrien d'accéder à Madaya, Foua et Kafraya et se prépare à fournir une assistance humanitaire (à ces localités) dans les prochains jours», indique le communiqué de l'ONU.
A Madaya, ville proche de la frontière libanaise, le prix du kilo de riz peut atteindre les 150 dollars. N'ayant plus rien à manger, les civils de Madaya, - dont la majeure partie sont des déplacés du bastion rebelle de Zabadani - étaient contraints de manger de l'herbe ou des chats.
En trois mois, Madaya n'aurait reçu qu'une seule fois de l'aide. Un accord avait pourtant été conclu en septembre 2015 pour permettre l'entrée de l'aide humanitaire et l'évacuation des civils et des blessés
Selon l'OSDH, quelque 1200 habitants souffriraient de maladies chroniques et plus de 300 enfants de malnutrition ou d'autres problèmes de santé.