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Irak : Daesh aurait lancé une vaste contre-attaque pour récupérer Ramadi

Ville hautement stratégique, la ville de Ramadi reste sur le qui-vive. Si les forces irakiennes ont étendu leur contrôle au-delà du centre-ville depuis le 27 décembre, les combattants de Daesh préparaient une contre-attaque.

Une source pour l'heure non identifiée a rapporté à l'AFP que l'organisation terroriste aurait réussi à envoyé six véhicules «suicides» précédées par des combattants portant des ceintures explosives dans le nord de la ville. Selon l'agence de presse, les combattants de Daesh ont réussi à prendre temporairement le contrôle d'une base contrôlée alors par les forces irakiennes. «L'armée a dû se retirer, car elle subi a des pertes», a-t-elle rapporté. Malgré ce revers, les forces irakiennes auraient depuis repris le contrôle de cette base, grâce à l'intervention d'une coalition aérienne.

Néanmoins les informations restent floues, la chaîne américaine CNN a rapporté quant à elle que dix véhicules chargés d'explosifs ont attaqué une base provoquant la mort de trois soldats irakiens et en blessant dix sept autres. Si l'information est confirmée, cette attaque serait la plus grande lancée par Daesh contre les forces irakiennes depuis la libération de la ville de Ramadi.

A Bagdad, le Porte-parole de la coalition sous commandement américain, le colonel Steve Warren a déclaré à l'Associated Press que la majorité des attaques sont survenues à la périphérie de la ville, et que les forces gouvernementales irakiennes avaient «réussi à repousser toutes les attaques» depuis leur début.

L’armée irakienne a annoncé lundi dernier que la ville de Ramadi, dans la province d’Al-Anbar, avait été reprise en totalité aux terroristes de Daesh. Un peu après, Souhaib al-Rawi, le gouverneur de la province, a toutefois déclaré que 80% de la ville avaient été repris.