«La base a été attaquée par quatre ou cinq terroristes vers 03h30 (locales). Aucun des avions de combat de la base n'a été endommagé», a déclaré Kunwar Vijay Partap Singh, le directeur général de la police du district de Pathankot.
Lors de la fusillade, quatre terroristes et deux militaires sont décédés, au moins six autres ont été blessés.
Sur place, un responsable de la sécurité resté anonyme a confirmé à l’AFP que les militaires avaient réussi à empêcher les assaillants de faire des dégâts importants.
«Ils étaient lourdement armés et l'attaque visait à provoquer un maximum de dégâts aux matériels de la base, mais nous avons pour le moment réussi à empêcher d'importants dégâts», a-t-il déclaré.
Des hélicoptères ont aussi été envoyés pour défendre la base, étant donné que l'état d'alerte a été décrété le premier janvier dans l'Etat du Pendjab, après le vol d'une voiture conduite par un haut responsable de la police par cinq hommes armés en treillis militaire.
Le véhicule a ensuite été retrouvé abandonné sur la grande route Pathankot-Jammu. D’après les policiers, les assaillants l’auraient utilisé pour atteindre la base.
Les militaires indiens sont persuadés que l’attaque était organisée par les terroristes du Jaish-e-Mohammed, dont le but est torpiller les tentatives des gouvernements indiens et pakistanais d’améliorer les relations entre les deux pays.
Le Jaish-e-Mohammed (l’Armée de Mahomet) est une organisation terroriste fondée en 2000 pour la guerre «sacrée» contre les autorités de la région du Cachemire. En 2001, ses combattants avaient attaqué les bâtiments du Parlement indien à New Delhi et tué 10 personnes.