L'Agence australienne de sécurité intérieure (ASIO) a enquêté sur les activités d'un des assaillants de Bondi Beach, Navid Akram, en raison de ses liens étroits avec une cellule terroriste de l'État islamique basée à Sydney, a rapporté le 15 décembre la chaîne australienne ABC.
Ainsi, les enquêteurs du Groupe conjoint de lutte contre le terrorisme (JCTT) estiment que les assaillants avaient prêté allégeance au groupe terroriste État islamique. L'ABC, citant des responsables de haut rang, a indiqué que deux drapeaux de Daech avaient été trouvés dans la voiture des tireurs.
Le Premier ministre australien Anthony Albanese a confirmé que Navid Akram avait été repéré pour la première fois par l'ASIO en octobre 2019 et avait fait l'objet d'une enquête pendant six mois. En outre, les sources d'ABC affirment que Navid Akram était étroitement lié à Matari, qui purge une peine de sept ans de prison pour appartenance à l'État islamique. Néanmoins, selon ABC, l'agence a conclu qu'il ne représentait pas une menace permanente.
La fusillade, qualifiée d'acte terroriste, s'est produite le 14 décembre sur la plage de Bondi à Sydney, en Australie, lors de célébrations de la fête juive d'Hanoukka. Deux tireurs, Navid Akram et son père Sajid Akram, ont tué 15 personnes et blessé plus de 60 autres, dont deux policiers. Les deux terroristes ont été neutralisés : l'un est blessé et se trouve dans un état critique, l'autre a été abattu.
La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a déclaré, en commentant l'explosion à Sydney, que la Russie suivait de près les « terribles nouvelles » en provenance d'Australie. Elle a qualifié de « monstrueux » le massacre d'innocents lors d'une fête religieuse, affirmant qu'il n'y avait « aucune justification » au terrorisme.