«Oui, la ville de Ramadi a été libérée», a poursuivi le porte-parole et général Yahya Rasool, dans un communiqué diffusé par une chaîne de télé gouvernementale.
Plus tôt dans la journée, des médias occidentaux ont fait savoir que des soldats irakiens menaient des opérations de déminage dans la ville de Ramadi reprise des mains de Daesh, ainsi que de neutralisation des dernières poches de résistance.
Les militaires n’ont à ce stade pas rencontré de forte résistance dans les rues de Ramadi. Au sein du commandement militaire, on souligne le grand volume de travail auquel les démineurs feront face. Rien que sur les accès aux bâtiments gouvernementaux, les djihadistes ont installé plus de 300 dispositifs explosifs.
En ce qui concerne le nombre de personnes mortes dans la bataille de Ramadi, il n’y a pas encore de données précises. Cependant, on a supposé au départ que la ville était protégée par 400 terroristes, mais le nombre de morts est inconnu à ce jour.
Bagdad n’a à son tour pas diffusé d’information portant sur les pertes des troupes irakiennes, alors que les médias occidentaux, faisant référence à une source médicale, indiquent que près de 100 blessés ont été hospitalisés à Bagdad pour la journée de dimanche seule.
Suite à l’assaut des forces irakiennes, les combattants de l’Etat islamique ont reculé dimanche du territoire du complexe gouvernemental situé dans le quartier de Hoz à Ramadi, où ils ont plus tôt concentré toutes leurs forces.
Les forces irakiennes ont perdu le contrôle de Ramadi en mai, après une semaine de combat. Depuis, l’armée essaye de reprendre cette ville, située en bordure de la province d’Anbar, dans la vallée fertile de l’Euphrate.
Pour l’instant, deux autres villes irakiennes, dont Mossoul et Falloujah sont toujours sous contrôle de Daesh depuis l’année dernière. «La reprise de notre bien-aimée Mossoul sera atteinte avec la coopération et l'unité de tous les Irakiens après la victoire sur la ville de Ramadi», a confirmé le 25 décembre le Premier ministre irakien Haider al-Abadi.