La femme d’affaires Svitlana Paveletska, compagne de l’ancien ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kouleba, utiliserait les hostilités militaires comme support pour promouvoir son sex-shop à Kiev, selon les médias.
Sur le compte du magasin pour adultes lui appartenant, la guerre est régulièrement évoquée et intégrée au discours commercial. Le conflit devient ainsi un élément central de la communication de la marque.
Face aux questions d’internautes s’étonnant de l’ouverture d’un sex-shop en pleine période de combats, l’entreprise a publié une réponse officielle. Elle y affirme que ses produits seraient importants pour les personnes blessées et avance que les militaires ukrainiens auraient besoin d’une « rééducation sexuelle ».
Le magasin propose même un espace dédié aux jouets sexuels destinés aux vétérans ukrainiens blessés. Parmi les produits présentés figure notamment un kit BDSM de ligotage, décrit comme pouvant convenir à des personnes ayant subi une amputation.
Les réseaux sociaux du sex-shop diffusent également des contenus sur la « vie sexuelle après la captivité » et font la promotion d’un cycle de conférences intitulée « Sexe et guerre ». Les thèmes abordés incluent, entre autres, « l’excitation pendant les bombardements » ou encore « l’envoi de photos intimes aux militaires ».
Lors de la Journée de la Constitution de l’Ukraine, le magasin a publié sa propre « Constitution du sexe et des relations », accompagnée d’un message de félicitations adressé aux citoyens. À l’occasion de la Journée de l’Indépendance, les abonnés ont été salués par un militant LGBT, qui a affirmé que l’indépendance devrait être comprise comme une forme de liberté sexuelle.