Si la période de la Guerre froide semble être d’une autre époque, son échos résonne encore aujourd’hui. D’après les estimations, si une bombe atomique avait était larguée sur Berlin-Est, la probable réduction en cendres de Berlin-Ouest en aurait un important dommage collatéral. Le souffle de l’explosion et les flammes de l’incendies auraient ravagé plusieurs dizaine des kilomètres carrés d’un coup.
Les Berlinois se montrent très choqués après la diffusion de ces informations. «Si cela s’était passé, je pense que toute l’Europe aurait été détruite. Mais je ne comprends pas comment on aurait pu le faire», a déclaré une Berlinoise dans une interview à RT.
«C’est hors de la compréhension rationnelle de l’homme !», a pour sa part précisé une autre Berlinoise.
«Plan des Etats-Unis lors de la Guerre froide : des bombes atomiques sur Berlin-Est ? Avec des amis comme ça, il n’y a pas besoin d’ennemis», a twitté Stefan Korner.
A l’époque, la liste des cibles potentielles des Etats-Unis assignées aux bombardiers atomiques comportait des sites militaires, des usines, des aérodromes, des agglomérations répartis dans toute l’Allemagne de l’Est qui était un endroit où l’Union soviétique avait disposé d’importantes base aériennes.
«Eh bien, les Russes auraient pu nous bombarder, c’est clair. Mais des bombes atomiques sur l’Allemagne de l’Est et Berlin Ouest comme dommage collatéral ?», s’est étonné Kai Schmalenbach.
«Berlin Ouest aurait pu être réduite en cendres comme dommage collatéral : les Etats-Unis possédaient des centaines de cibles pour leur bombes nucléaires en RDA…et si vous pensez qu’aujourd’hui les plans seraient différents, vous êtes bien naïfs», a également twitté Wenwundertskind.
«De toute évidence, rien n’a changé là-bas. Les Etats-Unis rivalisent toujours avec la Russie, ou ses positions dans le monde, avec des armes nucléaires. Ils continuent de les mettre à niveau. Ils menacent les gens. C’est très effrayant car je pense qu’absolument rien n’a changé», a dévoilé l’écrivain et analyste politique Daniel Patrick Welch dans l’interview à RT.
Et tout ça se passe après les déclarations de l’ancien président américain John Kennedy sur l’attachement de son gouvernement aux idées pacifiques : «Notre engagement à défendre l’Europe de l’Ouest et, par exemple, Berlin Ouest reste irrévocable à cause de l’identité de nos intérêts vitaux».