International

La Russie et le Qatar accroissent leur coopération

Lors d’une conférence de presse conjointe, les ministres des Affaires étrangères russe et qatari ont abordé plusieurs sujets qui font l’actualité du Moyen-Orient, dont le conflit en Syrie et l’utilisation des armes chimiques.

«Nous avons discuté de la nécessité de maintenir la stabilité à l’échelle régionale, mais aussi mondiale. Il est évident que la situation dans la région du Moyen-Orient et ses crises étaient au centre de nos discussions», a commencé par rappeler le ministre qatari des Affaires étrangères, Khaled al-Attiyah.

«La Russie et le Qatar possèdent des positions assez proches sur le plan de la sécurité dans la région du golfe Persique», a-t-il poursuivi.

La coopération russo-qatarie

«Le Qatar et la Russie se complètent et se soutiennent sur le marché de l’énergie», a-t-il ajouté. A l’issue de la rencontre, les deux ministres ont aussi affirmé leur volonté d’augmenter les échanges commerciaux, économiques, tout comme les investissements bilatéraux.

Un dialogue pacifique en Syrie

«La Russie voudrait comme le Qatar, que la Syrie soit un pays pacifique, indépendant et souverain dont la souveraineté territoriale et les droits de tous les groupes ethniques et confessionnels qui le composent soient respectés. Mais nous ne pouvons pas cacher nos divergences concernant Bachar el-Assad», a précisé le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.

Néanmoins, «on a noté une évolution positive des positions de plusieurs de nos partenaires qui continuent d’insister sur l’illégitimité de Bachar el-Assad mais plaident en faveur de négociations entre le gouvernement et l’opposition syrienne. Nous soutenons une telle approche», a-t-il poursuivi.

Lire aussi : Le Qatar bientôt impliqué militairement en Syrie ?

Armes chimiques

«En ce qui concerne l’utilisation des armes chimiques, on a trouvé un mécanisme spécial avec la participation de l’ONU et de l’organisation de l’interdiction de l’utilisation des armes chimiques qui enquête sur toutes les incidents liés à l’utilisation d’armes chimiques, y compris sur leur éventuelle utilisation par des rebelles radicaux», a déclaré le chef de la diplomatie russe.