International

Sur ordre de Netanyahou, l'armée israélienne bombarde la bande de Gaza

Benjamin Netanyahou a ordonné de nouvelles frappes à Gaza après la mort d’un soldat israélien, accusant le Hamas d’avoir rompu le cessez-le-feu. Les raids ont fait au moins 38 morts palestiniens selon la Défense civile de Gaza. Donald Trump a soutenu la riposte israélienne, tout en affirmant que le cessez-le-feu devait être maintenu.

C’est une nouvelle escalade dans un cessez-le-feu déjà fragile. Dans la soirée du 28 octobre, Benjamin Netanyahou a ordonné à l’armée israélienne de mener des frappes « puissantes » dans la bande de Gaza, accusant le Hamas d’avoir violé la trêve conclue le 10 octobre.

Selon un responsable militaire israélien, des combattants palestiniens auraient attaqué des forces israéliennes près de Rafah, à la frontière égyptienne, une « violation flagrante du cessez-le-feu », selon lui. Le Hamas a immédiatement rejeté ces accusations, assurant n’avoir « aucune responsabilité » dans ces affrontements et réaffirmant son engagement envers la trêve.

Soutien indéfectible des États-Unis

Le 29 octobre, l’armée israélienne a confirmé la mort de l’un de ses soldats, Yona Efraim Feldbaum, 37 ans, tué dans le sud de la bande de Gaza. En représailles, Tsahal a lancé une série de frappes aériennes qui ont fait au moins 38 morts, selon la Défense civile de Gaza.

Des témoins ont rapporté que plusieurs raids avaient visé des zones densément peuplées du nord de Gaza, dont une est proche du principal hôpital encore en activité. Netanyahou a justifié ces frappes en accusant le Hamas de « manipuler » les restitutions de dépouilles d’otages, affirmant que certaines d’entre elles « n’étaient pas les bonnes ». Le Hamas, de son côté, a suspendu la remise d’une dépouille prévue le 28 octobre, accusant Israël d’avoir lui-même rompu le cessez-le-feu.

Depuis l'Air Force One, le président américain Donald Trump a pris la défense de l’État hébreu : « Ils ont tué un soldat israélien. Donc les Israéliens ripostent. Et ils devraient riposter », a-t-il déclaré, tout en assurant que « rien ne compromettra le cessez-le-feu à Gaza ». Une position qui confirme le soutien inébranlable de Washington à Tel-Aviv, malgré le lourd bilan humain. Sur le terrain, les bombardements se poursuivaient dans la soirée du 28 octobre, illustrant la fragilité d’une trêve plus que jamais menacée.