Le président américain Donald Trump et la Première ministre japonaise Sanae Takaichi ont signé à Tokyo un accord marquant l’ouverture d’un « nouvel âge d’or » des relations américano-japonaises. Ce texte, accompagné d’un mémorandum sur les investissements stratégiques, vise à renforcer la coopération économique entre les deux pays, indique un communiqué de la Maison Blanche. Ainsi, Washington, longtemps tourné vers le Vieux Continent, trouve désormais son appui à l’Est.
Les dirigeants ont également chargé leurs ministres respectifs de mettre en œuvre les mesures nécessaires à l’entrée en vigueur de ce « nouvel âge d’or ». De plus, une feuille de route prévoit la sécurisation de l’approvisionnement en métaux rares et autres ressources critiques grâce à une production et un traitement communs.
L’accord commercial conclu fin juillet en avait posé les bases. Il inclut des investissements japonais aux États-Unis d’un montant de 550 milliards de dollars, l’ouverture du marché nippon aux produits américains et l’instauration de droits de douane limités à 15 %. En l’absence d’accord, Tokyo aurait été exposé à une taxe miroir de 25 % imposée par Washington.
Le 15 octobre, le secrétaire américain au Trésor Scott Bessent avait déclaré que les États-Unis s’attendaient à ce que le Japon renonce aux importations de pétrole et de gaz russes. Dmitri Peskov, porte-parole du président russe, a qualifié ces demandes de « menaces illégales » formulées à l’encontre d’autres États.
Le 21 octobre, la présidente du Parti libéral-démocrate japonais, Sanae Takaichi, a été élue 104ᵉ Première ministre du Japon. Elle devient la première femme à occuper cette fonction dans l’histoire du pays. Son accession au pouvoir a été rendue possible grâce à une alliance avec le parti conservateur Société pour la rénovation du Japon.