Le président américain Donald Trump s'est exprimé lors de la 80e session de l'Assemblée générale des Nations unies ce 23 septembre. Son discours a duré près d'une heure et commencé par un incident : le prompteur ne fonctionnait pas. « Cela ne me dérange pas de prononcer ce discours sans prompteur, car il ne fonctionne pas. Néanmoins, je suis très heureux d'être ici avec vous, de cette façon on peut parler à cœur ouvert », a-t-il déclaré, promettant à la personne responsable du prompteur de « gros problèmes ».
Au début de son intervention, le président américain a déclaré que le monde traversait l'une des plus grandes crises de son histoire. Selon lui, il y a six ans, « le monde était prospère ». Il a également reproché à l'administration de son prédécesseur Joe Biden d'avoir conduit les États-Unis, affaiblis par « quatre années de radicalisme », « à toute une série de catastrophes ».
Un mauvais escalator et un mauvais prompteur : « Voilà les deux choses que j'ai obtenues des Nations unies », lance Trump
Donald Trump ne s'est pas arrêté là : il a accusé l'ONU d'inaction dans le règlement des crises internationales. Il s'est plaint que l'organisation internationale « n'ait même pas essayé » de l'aider à régler les conflits, soulignant que sept guerres avaient été arrêtées grâce à sa médiation.
« Tout ce que j’ai obtenu des Nations unies, c’est un escalator qui s’est arrêté en montant, en plein milieu. […] Voilà les deux choses que j'ai obtenues des Nations unies : un mauvais escalator et un mauvais prompteur », a ajouté le président américain, attirant l'attention sur l'escalator à l'entrée du siège de l'ONU, qui s'est arrêté dès que le locataire de la Maison Blanche et la Première dame des États-Unis y ont mis les pieds. Il a également accusé les Nations unies de dépenser de manière irrationnelle les fonds alloués.
Trump continue de travailler sur le conflit ukrainien
Donald Trump a déclaré qu'il travaillait sans relâche à la résolution du conflit ukrainien. Il a indiqué qu'il espérait que ce serait « le plus simple » à régler en raison de ses bonnes relations avec le président russe Vladimir Poutine.
Le chef de la Maison Blanche a également critiqué l'Inde, la Chine et les alliés de l'OTAN pour leur achat de ressources énergétiques russes. « Cela les met dans une position embarrassante. Je peux vous dire que ça a été très embarrassant pour eux quand je l'ai découvert », a-t-il déclaré, les appelant une fois de plus à « cesser immédiatement d'acheter de l'énergie russe ».
Le président américain a également exprimé la volonté des États-Unis d'imposer des droits de douane importants si la Russie n'acceptait pas l'accord sur l'Ukraine. Cependant, selon lui, leur efficacité n'est possible que si l'Europe se joint aux restrictions. Il a également annoncé des discussions avec les dirigeants européens sur l'arrêt des achats de pétrole russe.
Les armes nucléaires constituent la menace la plus dangereuse pour le monde
Le président américain a souligné son intention de mettre fin au développement des armes nucléaires, indiquant que les États-Unis avaient l'intention de mener les efforts internationaux visant à garantir le respect de la Convention sur l'interdiction des armes biologiques et à toxines (CIAT) afin de prévenir d'éventuelles catastrophes. Il a également annoncé des « réunions avec les dirigeants mondiaux » sur la question de la création d'un « système de contrôle basé sur l'intelligence artificielle ».
Dans le même temps, Donald Trump a qualifié les armes nucléaires de menace la plus dangereuse pour la paix mondiale. Selon lui, « un avenir meilleur est possible », mais pour cela, il faut rejeter « les approches défaillantes du passé » et s'opposer ensemble aux plus grandes menaces de l'histoire, à savoir, selon lui, les armes de destruction massive.
Le changement climatique est « la plus grande escroquerie », selon Trump
Donald Trump a accordé une grande attention aux problèmes climatiques dans son discours. Il a notamment déclaré qu'il ne croyait pas aux avertissements sur le changement climatique, les qualifiant de « plus grande escroquerie ». Selon lui, toutes les prévisions de l'ONU et de nombreuses autres organisations sur cette question étaient « erronées ».
La semaine de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations unies se déroule du 23 au 27 septembre, ainsi que le 29 septembre. La Russie sera représentée par le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, dont le discours est prévu le 27 septembre.