Ce projet du chef d'Etat israélien a été dévoilé lors d'une réunion du gouvernement en novembre dernier, selon la chaîne de télévision israélienne Hebrew Channel 2, proche du Likoud, le parti au pouvoir.
Selon le bureau palestinien de la statistique, il y a 350 000 palestiniens et 100 000 colons juifs qui vivent à l'intérieur des frontières officielles de Jérusalem-est, sous occupation israélienne depuis la guerre des Six jours en 1967. «Selon le plan élaboré par l'ancien Premier ministre Ehud Olmert, Jérusalem devrait devenir une ville avec une majorité de 88 % de juifs et une minorité de 12 % d'arabes d'ici 2020», rapporte un expert palestinien des colonies, Kahil Tufakjin, selon Anadolu Agency.
«La frustration face au délaissement social et économique»
Cette mesure viserait à répondre aux dizaines d'attaques palestiniennes au couteau visant des israéliens qui ont débuté le 13 septembre dernier, après des affrontements sur l'esplanade des Mosquées à l'occasion de la célébration du Nouvel An juif.
Elle intervient alors que la semaine dernière, le Président israélien, Reuven Rivlin, a déclaré que l'Etat d'Israël avait renoncé à fournir aux résidents de Jérusalem-est des aides sociales. Il a vivement critiqué les autorités pour avoir privé les habitants de tous services publiques.
«Une grande partie de ce qui arrive actuellement est dû à la frustration face au délaissement social et économique. Les aspects religieux et les extrémistes sont largement responsables des tensions mais une partie de la frustration s'explique par les difficultés socio-économique des habitants qui constatent un immense fossé entre Jérusalem ouest et est», rapporte un conseillère municipale du parti Meretz, Laura Wharton.
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