Le 2 août au matin, après leur promenade quotidienne, 76 détenus de la prison de Gand, en Belgique, ont refusé de retourner dans leurs cellules, a rapporté 7sur7. En cause : une panne de télévision survenue la veille au soir. Un problème technique qui serait venu s’ajouter à l’annulation des visites le 31 juillet. « La police a été appelée pour ramener les prisonniers en cellule », a précisé le média francophone.
« Les problèmes avec les chaînes de télévision semblent être la goutte d’eau qui fait déborder le vase », a précisé Kathleen Van De Vijver, porte-parole de l’administration pénitentiaire. Selon cette même source, les détenus « se plaignent des conditions de vie déplorables dues au manque de personnel ». « Nous avons tenté de négocier, mais ils persistent dans leurs revendications », a-t-elle encore ajouté, évoquant « la surpopulation carcérale et le manque de personnel ».
Appel à la grève à compter du 10 août
Âgée de plus de 160 ans, la prison de Gand, plus connue sous le nom de « Nieuwewandeling », est l’un des plus anciens établissements pénitentiaires du royaume. Cet incident survient sur fond de mouvement social. Le 1er août, dans une lettre adressée au directeur général de l'administration pénitentiaire, plusieurs centrales syndicales ont appelé le personnel de la prison de Gand à la grève à compter du soir du 10 août.
Un mécontentement, a rappelé la RTBF, qui concernerait des missions de surveillance en milieu hospitalier, « notamment dans un hôpital à Anvers ». Missions qui « obligent les employés à parcourir de longues distances à leurs propres frais » et « augmente[nt] le risque d'accidents de la route », peut-on encore lire.