Le 4 juillet, l’armée israélienne (IDF) a annoncé qu'elle contrôlait environ 65 % de la bande de Gaza, après une intensification des opérations militaires, selon un article du Times of Israel. Depuis l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023, qui a tué 1 219 personnes, dont 42 Français ou Franco-Israéliens, l’IDF a revendiqué l'élimination de plus de 100 membres du Hamas en une semaine, incluant le haut commandant Hakem al-Issa, impliqué dans l’attaque d’octobre 2023.
L’objectif affiché, réitéré par le Premier ministre Benjamin Netanyahou, reste double : libérer les otages (58 encore détenus, dont 20 à 23 vivants) et démanteler le Hamas. Depuis le début du conflit, l’aviation israélienne a affirmé avoir frappé plus de 7 500 cibles, incluant des tunnels, des dépôts d’armes et des lance-roquettes.
Un accord de paix la semaine prochaine ?
L’opération « Gideon Chariots » vise à capturer 75 % du territoire gazaoui, selon des sources comme N12 News, pour isoler le Hamas de la population civile. En juin, le chef d’état-major Eyal Zamir a ordonné l’extension des opérations à Gaza-Ville, Khan Younis et Rafah, ciblant les infrastructures souterraines et éliminant des dizaines de combattants. Cependant, cette stratégie suscite des tensions.
La gestion de l’aide humanitaire par la Gaza Humanitarian Foundation (GHF), soutenue par Israël et les États-Unis, est critiquée pour sa militarisation, ayant causé plus de 550 morts près des sites de distribution depuis mai dernier, selon Médecins sans frontières. L’ONU et 170 ONG exigent un retour à des mécanismes onusiens, dénonçant des tirs sur des civils affamés.
Parallèlement, les États-Unis, sous l’impulsion de Donald Trump, poussent pour un cessez-le-feu. le président américain, qui a rencontré l’otage libéré Edan Alexander, s’est engagé à obtenir la libération de tous les otages et a évoqué un possible accord la semaine prochaine. Un plan discuté avec Benjamin Netanyahou prévoirait l’exil des leaders du Hamas et une administration de Gaza par des États arabes comme les Émirats et l’Égypte.
Ces pressions s’intensifient alors que le Jihad islamique soutient les négociations, mais le Hamas exige des garanties pour un cessez-le-feu permanent. Ce contraste entre l’offensive israélienne et les efforts diplomatiques américains illustre la complexité du conflit, où les objectifs militaires d’Israël s’opposent aux impératifs humanitaires et aux initiatives de paix.