International

Steve Witkoff optimiste sur un accord avec l’Iran et de nouvelles adhésions aux Accords d’Abraham

Steve Witkoff, émissaire américain, se dit confiant pour un accord de paix avec l’Iran et annonce de futures adhésions aux Accords d’Abraham. Selon lui, les pourparlers avec Téhéran sont en cours. Des discussions avec la Syrie progressent.

Le 25 juin 2025, Steve Witkoff, envoyé spécial des États-Unis pour le Moyen-Orient, a exprimé un optimisme prudent quant à la possibilité d’un « accord de paix global » avec l’Iran, affirmant que Téhéran semble « prêt » à négocier.

Cette déclaration, relayée par les médias américains et israéliens, intervient après un cessez-le-feu entre Israël et l’Iran, qui a mis fin à douze jours de guerre marqués par des frappes américano-israéliennes sur les sites nucléaires iraniens de Natanz, Ispahan et Fordo.

La Syrie, prochain pays à normaliser ? 

Steve Witkoff a rejeté les rumeurs selon lesquelles ces frappes n’auraient pas atteint leur objectif, affirmant que le programme nucléaire iranien a été « considérablement endommagé », bien que des rapports du Pentagone estiment un retard de seulement un à deux mois pour Téhéran.

Il a toutefois révélé que des pourparlers « prometteurs » avec l’Iran sont en cours, menés directement et via des médiateurs, pour établir une paix durable. Cette initiative s’inscrit dans la stratégie de l’administration Trump, qui présente ce cessez-le-feu comme une victoire diplomatique.

Parallèlement, l'émissaire américain a évoqué l’élargissement des Accords d’Abraham, qui normalisent les relations entre Israël et plusieurs pays arabes depuis 2020. Il a annoncé de « grandes annonces » à venir concernant de nouvelles adhésions, sans préciser quels pays. Certains analystes mentionnent la Syrie, le Liban, l’Arabie saoudite, la Mauritanie ou encore les Comores comme candidats potentiels.

Gaza, l’autre front

Un responsable israélien a confirmé à Al-Arabiya des discussions « positives » avec la Syrie, via une médiation turque, soulignant des « gestes de bonne volonté » de Damas. Ces développements pourraient redessiner l’équilibre géopolitique régional, bien que l’Arabie saoudite reste réticente en raison du conflit à Gaza.

Steve Witkoff a également souligné l’importance de résoudre la crise des otages à Gaza, où il pousse pour un cessez-le-feu et un échange massif d’otages, illustrant son rôle clé dans les négociations régionales.