Le 14 juin 2025, Donald Trump a averti l’Iran sur Truth Social : « Si nous sommes attaqués de quelque manière que ce soit par l’Iran, toute la force et la puissance des forces armées américaines s’abattront sur vous à des niveaux jamais vus auparavant. »
Cette menace intervient après les frappes israéliennes de l’opération Rising Lion, visant des sites nucléaires iraniens comme Natanz et tuant de hauts responsables, dont Hossein Salami. L’Iran a riposté avec 150 missiles et drones, causant trois morts en Israël. Trump a réaffirmé que les États-Unis « n’avaient rien à voir » avec les attaques israéliennes, soulignant leur non-implication directe.
Trump mise toujours sur la diplomatie
Dans un échange téléphonique avec Vladimir Poutine le même jour, Trump a exprimé son souhait de mettre fin au conflit Iran-Israël, tout en liant cette crise à la guerre en Ukraine : « [Poutine] pense, comme moi, que cette guerre doit cesser, tout comme la sienne devrait cesser. » Il a proposé la reprise des négociations sur l'accord nucléaire avec l’Iran, via l’émissaire Steve Witkoff, malgré l’annulation d’une réunion prévue à Mascate le 15 juin, torpillée par les frappes israéliennes.
Un responsable américain a insisté auprès d’Axios : « Nous restons déterminés à négocier et espérons que les Iraniens reviendront à la table. » Cette volonté diplomatique contraste avec la position israélienne, Benjamin Netanyahou promettant de frapper « tous les sites » iraniennes.
Washington cherche à éviter une guerre ouverte pour Israël. Un haut responsable a déclaré à Axios que les États-Unis ne prévoient pas d’attaquer l’Iran ni de rejoindre l’opération israélienne, malgré les demandes de Tel Aviv pour détruire le site de Fordo, inaccessible sans les bombes anti-bunker américaines.
Trump a même affirmé à Axios que les frappes israéliennes pourraient renforcer la position de négociation des États-Unis : « Peut-être qu’ils négocieront sérieusement maintenant. » Cette approche illustre la stratégie de Trump : utiliser la pression militaire israélienne pour pousser Téhéran à un accord, sans engager directement les États-Unis dans un conflit.
La communauté internationale, de l’ONU au Qatar, appelle à la désescalade, tandis que l’Iran accuse les États-Unis de complicité. La France, qui a soutenu les interceptions de missiles iraniens en 2024, craint des attentats en représailles. Trump, tout en menaçant l’Iran, maintient la porte ouverte à la diplomatie, évitant une guerre coûteuse pour un allié.