Le conseil municipal de la petite ville de Woodland s’est rassemblé afin de consulter sa population quant au projet d’énergie propre proposé à la cité.
Bobby Mann, un citoyen réticent, a alors prétendu que les fermes solaires, «en aspirant toute l’énergie du soleil» allaient «détruire la ville», et que «tous les jeunes allaient déménager», selon les informations rapportées par le journal local Roanoke-Chowan News-Herald.
C’est ensuite que Jane Mann, une professeure de sciences à la retraite, a pris la parole pour partager ses inquiétudes concernant «le nombre élevé de cancer dans la zone [où se trouvent déjà des fermes solaires]», précisant que «personne ne pouvait lui dire que les panneaux solaires ne causent pas des cancers». L’ex-enseignante a aussi indiqué avoir observé que les plantes situées près des panneaux solaires mouraient car elles ne disposaient pas d’assez de lumière.
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«Je veux savoir ce qu’il va se passer», a-t-elle ajouté, avant de conclure : «je ne vois aucun bénéfice que la ville pourrait en tirer».
Un porte-parole de la société de panneaux solaires a tenté d’expliquer à l’assemblée que le produit qu’il proposait à la ville ne présentait aucun danger, et qu’il n’y aurait aucun impact négatif sur les biens immobiliers avoisinants.
Le conseil de la ville a fini par voter à trois voix contre une l’adoption du projet de ferme solaire. Les plaques de silice ne pousseront donc pas pour le moment du côté de Woodland.