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Après la Méditerranée, la mer Noire : nouvelle provocation turque en moins de 24 heures

Au lendemain d’un premier heurt provoqué par un navire turc, c’est un croiseur russe et un bateau de garde-côtes qui ont dû intervenir après qu’un navire de commerce en provenance de Turquie a entravé un convoi russe en mer Noire.

C'est lorsque deux installations gazières étaient déplacées vers une nouvelle zone d’exploitation qu'un vaisseau naviguant sous pavillon turc a croisé la route du convoi, à l'entrée des eaux territoriales russes.

«Agissant en violation des règlements internationaux pour prévenir les collisions en mer et des conventions de navigation généralement reconnues, le vaisseau turc n’a pas laissé passer le convoi naviguant perpendiculairement et essayé de s’arrêter sur son chemin, provoquant une situation de collision», a fait savoir Chernomorneftegaz dans un communiqué ajoutant que le capitaine du bateau turc gardait le silence malgré les tentatives d'entrer en contact par radio.

L’incident a été résolu quand un remorqueur des garde-côtes russes et un croiseur sont venus en aide au convoi et chassé le vaisseau turc.

Selon la compagnie, le coût des plateformes B-312 et B-319 s’élève à 25 milliards de roubles (323 millions d’euros). Les deux plateformes de forage ont été acheminées en sécurité dans les eaux territoriales russes. La décision de les déplacer plus près de la Crimée a été provoquée par la situation internationale compliquée, selon le communiqué de presse de la compagnie Chernomorneftegaz, l’entreprise publique propriétaire des plateformes.

C’est déjà le deuxième incident impliquant la marine russe et des navires turcs en moins de deux jours. Dimanche, l’équipage du bateau russe Smetlivy a dû ouvrir le feu aux larges des côtes grecques pour éviter une collision avec un bateau de pêche turc, qui ne répondait pas aux injonctions répétées de l'équipage russe.