«La police a agi de manière très violente et non-nécessaire contre un ou deux manifestants», a-t-elle raconté à RT. La journaliste a vu des personnes déjà à terre, que près de six policiers continuaient à les rouer de coups. Elle a essayé d’enregistrer des images, quand deux ou trois officiers se sont approchés d’elle, ont poussé sa caméra et l’un d’entre eux «l’a frappée au visage».
Elle a bien sûr commencé à protester, et demandé à voir son insigne. «Quand j’ai demandé pourquoi ils frappaient un homme à terre, il a nié et a dit que je n’avais aucun droit, et que si je continuais à parler, il m’arrêtera», a fait savoir la productrice, qui a voulu rester anonyme.
C'était une contre-manifestation face à celle des néonazis qui a ressemblé près d'un millier de personnes. Les manifestants ont érigé des barricades sur plusieurs rues et y ont mis le feu. D’autres fauteurs de trouble ont aussi renversé plusieurs conteneurs à verre. La police a réagi avec sévérité en utilisant canons à eau et gaz lacrymogènes à leur encontre.